FIMU 2014: promouvoir et revaloriser l’art musical en Afrique

Article : FIMU 2014: promouvoir et revaloriser l’art musical en Afrique
Crédit:
31 juillet 2014

FIMU 2014: promouvoir et revaloriser l’art musical en Afrique

Aristide Mono
lesmiserables.monodoblog.org

L’état de décrépitude qui semble écorcher l’art musical en Afrique interpelle plus d’un surtout dans l’affirmation des identités culturelles face à cette migration accélérée du monde vers un grand village planétaire. Alors si le patrimoine africain finit par sombrer, à quoi bon s’aventurer dans la mondialisation qui est, il faut le faut le reconnaître, un espace incontournable pour tous les peuples du monde ? C’est pour répondre à cette interrogation que MEDIAS-BIZ  a pensé regrouper tous les professionnels du 25 au 30 novembre 2014 à Yaoundé (Cameroun) afin de relever  l’art musical sous le concept de Foire Internationale de la Musique et des Métiers de la musique.

Un projet d’harmonisation des efforts des professionnels du secteur…

Il s’agit de mettre à la disposition des acteurs de la filière, un cadre d’expression, de visibilité, d’échanges et d’opportunités d’affaires à travers l’organisation de conférences, débats, networking et B2B pour contribuer, à travers le décollage de l’industrie musicale, à la participation honorable de l’Afrique dans le grand concert des cultures du monde (mondialisation). L’initiative parait [peut être] exclusivement événementielle à priori, mais un regard de fond permet de desceller le substrat même de la Foire Internationale de la Musique et  des Métiers de la Musique en gestation dans la capitale camerounaise.

Quelques objectifs…

Au-delà des rencontres, sensibilisation, partenariats, il y a un grand souci de stimuler une véritable synergie entre les acteurs non pas dans le cadre trivial de featurings, mais sur des questions de fond qui exigent des réponses adéquates si l’art musical africain veut redorer son blason d’antan et résister à l’érosion. Si nous pouvons être unanimes que la culture africaine dans son originalité est  en voie de disparition, il n’en demeure pas moins qu’il n’y a pas à s’alarmer et de plonger dans le défaitisme. « Yes We can, évidemment si nous restons connecter » ; c’est le signal même que donne la Foire Internationale de la Musique et des métiers. Par ailleurs nous ne pouvons perdre de vue qu’il s’agit d’une foire, une messe des maîtres de la musique, c’est dans cette optique que la FIMU 2014 à en croire ces promoteurs est un espace de régale pour les artistes et le grand public invité.

Une autre façon de penser le redressement de l’art musical africain…

L’art musical aujourd’hui  doit se soumettre à un aggiornamento général dans le renforcement des capacités des acteurs  qui sont des musiciens, des éditeurs, des producteurs, des techniciens, des distributeurs, promoteurs et entre autres des communicateurs œuvrant dans le domaine. C’est dans cette dynamique que les rencontres au mieux, les foires et autres fora s’affirment comme une thérapie pour redresser l’art musical africain en trouvant également une stratégie afin de surmonter les embûches qui tirent d’avantage l’industrie vers les tréfonds.

Combattre les parasites de la musique…

Il n’y a pas lieux ici de revenir sur les conditions socio-économiques des professionnels qui tirent pour la plus part de moins en moins les bénéfices de la sueur de leur front. Certains continuent à croupir dans un statut de prolétariat endurcit qui paradoxalement continuent à bercer les oreilles des aristocrates avec de belles sonorités. Cet état des choses n’est rien d’autre que la conséquence de la piraterie, alors si les pouvoirs publics paraissent un peu  amorphes sur la question, il est tant que les professionnels puissent en synergie penser ou repenser une politique globale afin d’éradiquer la contrefaçon.

Les artistes must unite !

C’est ce qu’on peut lire dans l’esprit des promoteurs (MEDIAS-BIZ) de la Foire Internationale de la Musique et  des métiers de la musique (FIMU) 2014 au vu des nationalités qui sont invités à l’événement du 25 août. Des professionnels viennent d’horizons divers sans oublier les médias panafricains et internationaux dans le sens pur du terme. Les artistes africains ne pourront solutionner leurs problèmes que si chacun apporte du sien dans des grands rendez-vous internationaux organisés par eux-mêmes.

Nous ne pouvons que souhaiter bon vent à la Foire Internationale de la Musique et des Métiers de la musique qui exige la participation de tous pour soutenir l’art musical africain car pour l’un des promoteurs Jauly Volcano «  La musique africaine a besoin de tous les enfants du continent et de tous les amis de l’Afrique ».

Partagez

Commentaires

angelo
Répondre

excellente initiative! Qui sont les promoteurs de cette foire et c'est quoi leurs références? car, avec le temps, nous avons appris à ne respecter que ceux qui ont déjà fait

Aristide MONO
Répondre

Merci, l’événement est organisé par le cabinet de communication Médias-Biz, sis à Yaoundé au quartier Omnisports, tel: 237 70587148.